top of page

Je me souviens

de et avec Jérôme Rouger

S'inspirant du procédé de Georges Perec, Jérôme Rouger nous livre ses propres « Je me souviens ».
 
Nul besoin d'être né à Terves pour goûter à la drôlerie de ce voyage dans le temps. A lui tout seul, il est tout un village, toute une humanité et, quel que soit son âge, chacun s'y reconnait, même le plus citadin d’entre nous.
Le spectacle se déroule, comme une soirée diapos, où les confidences fusent dans un rythme soutenu et où chaque scène est une surprise. Le public devient alors complice et se surprend lui aussi à se souvenir.
En entrant dans cet univers singulier, d’où se dégagent une fraîcheur, une naïveté, une malice, un goût pour l’inattendu et la surprise, on rit, on rit énormément mais soudain, on se laisser happer par une émotion qui ne s’était pas annoncée. Car Jérôme Rouger n’a pas seulement de l’audace, il a aussi un furieux talent.
 
Son procédé est une façon détournée de se poser des questions sur les codes sociaux, les conflits familiaux et autres thématiques liées à l’adolescence.  Libre et délicieusement rock'n roll !

Présentation

Notes d''intention

(toujours par l’auteur et comédien) :

Le procédé d’accumulation des « Je me souviens » donne une unité au récit sans avoir à respecter la chronologie des faits de ce récit. Comme dans Trapèze et Furie, j’ai souhaité continuer à « mettre en jeu » comment la perte, voire le refus de la linéarité du récit ne signifie pas forcément la perte de son unité, en provoquant l’esprit et en le tenant en éveil par l’incongruité de la succession d’informations « apparemment » non liées qui sont mises en scène, tout cela dans une langue que je souhaite « d’humour poétique » (sans rien céder à la complexité et à l’ambition du propos, il y a dans ce travail, en dehors des modes populistes ou élitistes, le souci d’être compris d’un large public).


 

Je me souviens prolonge sous un autre aspect les interrogations déjà évoquées dans Trapèze et Furie, les deux précédents spectacles : la pression sociale, les codes sociaux, la construction de l’identité, comment tous les systèmes peuvent être à la fois exaltateurs et broyeurs d''identité.

 

Enfin, peut-être il s’agit de mettre en exergue comment, peut-être beaucoup plus qu’on ne le pense, chaque histoire humaine est une somme d’éléments contingents et comment l’Histoire, la grande, est beaucoup plus qu’on ne le suggère, elle aussi, une somme d’éléments contingents. "Le monde est maniable, il sera ce que nous en ferons".



Jérôme Rouger

La Martingale © Tous droits réservés - 2013

bottom of page